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[Portrait] Thibault Perdrix, 1e Estacien à intégrer la Direction des Essais en Vol de Dassault Aviation

29 juillet 2020 Réseau
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  • Vous avez intégré la Direction des Essais en Vol de Dassault Aviation, quel a été votre parcours pour y parvenir ?

Mon intégration a commencé dès ma 2e année à l’ESTACA où j’ai commencé à m’investir dans des associations, en l’occurrence l’association SIERA : Nous avons participé deux années de suite avec un autre de mes amis (qui a aussi intégré Dassault par la suite !) au Dassault UAV Challenge
(Archives : https://www.estaca.fr/actualites/premier-prix-challenge-drones-dassault-uav.html et https://www.estaca.fr/actualites/estacopter-remporte-challenge-uav-dassault.html)

Le but était de faire un drone autonome guidé grâce à l’image qu’il capture. Ces participations nous ont permis de nous faire remarquer par plusieurs personnes assez importantes de l’entreprise notamment la responsable de la coopération enseignement et le CTO, ce qui n’est pas rien. Cela a d’ailleurs été déterminant pour décrocher un premier stage chez Dassault par la suite.

Visite du centre des essais en vol avec le groupe gagnantL'équipe ayant remporté le Challenge lors de sa visite du centre des essais en vol 

L’autre point important a été les cours de culture générale donnés à l’ESTACA sur l’aéronautique mais surtout ma spécialisation en avionique et commande de vol durant laquelle j’ai à nouveau pu rencontrer des intervenants de chez Dassault.

En parallèle de mes études, je me suis formé sur l’intelligence artificielle, le machine learning et plus généralement le Big Data grâce à des cours en ligne. J’ai donc été recruté pour mes doubles compétences en aéronautique et en intelligence artificielle.

 

  • Pouvez-vous nous en dire plus sur vos missions ?

 Je ne peux évidemment pas tout dire car certaines sont confidentielles !

En deux mots, nos campagnes d’essais sur avions (au sol et en vol) génèrent énormément de données issus de milliers de capteurs. Cette masse de données est croissante car on instrumente de plus en plus nos systèmes. Il faut donc développer des outils d’analyse plus performants, plus intelligents et plus automatiques.

Mon travail consiste donc à développer des outils d’analyse performants grâce notamment à l’intelligence artificielle et autres technologies de Big Data.


Cela va ensuite permettre aux analystes métiers et aux ingénieurs d’essais d’être plus efficaces, de repérer un défaut plus rapidement et de raccourcir nos campagnes d’essais très coûteuses.

 

  • Pour les étudiants qui seraient intéressés par ces fonctions, auriez-vous un conseil ?

Le 1e conseil est de ne pas se contenter de ce qu’on vous sert à l’Ecole, il ne faut pas être passif et se laisser porter par des études confortables. Pour cela, je conseille d’intégrer une association technique très rapidement pour apprendre d’autres choses et rencontrer des professionnels issus du secteur industriel.

Aussi, si vous êtes intéressés par d’autres domaines, n’hésitez pas vous former seul(e) sur ces sujets-là !

Egalement, essayez de faire des stages variés en thèmes et en entreprises pour ne pas s’enliser dans un secteur ou un service précis. Idéalement, faire aussi des stages et spécialités techniques car ce sont des profils qui plaisent d’avantage aux recruteurs, surtout dans la situation actuelle.

 

  • Enfin, quel serait votre meilleur souvenir de l’ESTACA ?

Ma vie associative en générale restera le meilleur souvenir pour ce que j’y ai appris, ses rencontres, que ce soit à l’Ecole ou à l’extérieur.




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